La haine, la violence, l’indifférence et l’espoir

Vous n’êtes probablement pas spectateurs de la guéguerre syndicale en cours et tant mieux car elle ne nous honore pas !

Notre travail en cette période électorale est de recueillir des suffrages nous permettant de continuer notre travail.

Au pouvoir de nuisance, nous voulons substituer le pouvoir de faire.

Le pouvoir syndical est pour nous l’art de l’analyse, de l’expertise, de présenter des solutions des idées.

L’indifférence que nous suscitons, laisse à penser à certains syndicats qu’attirer votre attention passe par l’exposition de nos muscles, d’une haine sanguinaire qui viendrait vous défendre, voire plus triste encore vous montrer qu’entre syndicats nous pouvons aller jusqu’à étaler le sang de nos collègues dans l’arène publique.

Cela nous pose un problème.

Force Ouvrière aujourd’hui est un syndicat qui travaille pour la paix, en dehors de toute haine et de toute discrimination.

La diversité syndicale est une richesse, les différences lorsqu’elles sont conjuguées peuvent être génératrices d’avancées.

Nous faisons aujourd’hui, la démonstration de notre capacité à résister aux violentes agressions sans devenir nous mêmes agresseurs.

Le monde peut changer, si vous voulez bien y participer.

Nous avons écouté vos critiques vos remarques, nous y avons fait face.

Sans rien éluder, nous avons travaillé dans le but de rectifier sur la base de vos remarques.

On ne vous voit pas – Nous sommes présents tous les jours sur les presque 700 sites

On ne sait pas ce que vous faites – Nous avons créé des sites internet en évolution constante, et envoyons une lettre d’info régulière.

Nous apparaissons faibles aujourd’hui, ce n’est qu’une apparence.

Nous sommes très différents de ces dernières années, très différents de ce vous avez l’habitude de voir et d’entendre.

Nous avons appris et compris.

À celles et ceux qui dénoncent le clientélisme. Nous n’en faisons pas.

Nous sommes le syndicat de celles et ceux qui se reconnaissent en nous.

Nous n’appelons pas à voter à des élections politiques.

Nous ne vous promettons ni mesurettes à quelques centimes, ni primes illusoires, car tel n’est plus notre rôle.

Nous voilà au pied du mur, après une mue douloureuse et violente, prêts à habiter nôtre siècle.

Nous avons de vrais possibilités d’agir par l’intelligence, l’étude, le travail, nous pouvons contester démonter rager avec diplomatie respect et distinctions.

Vous avez une nouvelle proposition syndicale qui représente les personnes calmes, respectueuses et distinguées.

Acceptez vous de nous prendre pour représentants ?

Si oui, s’il vous plaît votez pour contribuer à faire changer le syndicalisme.